La justice mexicaine a annoncé l’ouverture d’une enquête pour homicide après la mort du Sénégalais Mohamed dans un commissariat à Juchitan, dans le sud du pays, dans un communiqué parvenu mercredi à l’AFP.
La victime a été arrêtée par des agents « de la police municipale pour un scandale sur la voie publique.
Les documents en sa possession ont permis d’établir qu’il s’agit d’un homme originaire du Sénégal », indique un communiqué du parquet général de l’Etat d’Oaxaca daté de lundi.
Así fue la detención del migrante Senegalés el pasado 20 de noviembre en #Juchitán, horas más tarde fue hallado sin vida en una celda de la Comisaría de Seguridad Pública de ese municipio del #Istmo de Tehuantepec; hasta el momento se desconoce las causas reales de su deceso. pic.twitter.com/q5TDMdJk9I
— Sentido Istmeño Noticias (@SentidoIstmoNot) November 24, 2022
Así fue la detención del migrante Senegalés el pasado 20 de noviembre en Le parquet a mobilisé ses équipes et des experts « pour éclairer les causes de la mort » de l’homme identifié par ses initiales D.M.L.
« Le parquet n’écarte aucune hypothèse », conclut le communiqué selon la formule habituelle.
En Juchitán fue muerto un migrante africano detenido por policías municipales.
Esto en la cárcel municipal.
Ante todo, #Justicia
Migrar no es un delito.
— Juan Carlos (@vicuyaze) November 22, 2022
Le défenseur des droits de l’homme de l’Etat d’Oaxaca a également annoncé qu’il enquêtait sur la mort « d’une personne d’origine africaine ». Cet organisme signale « que cinq morts dans des centres de détention municipaux ont été enregistrées cette année » dans plusieurs villes de la région, dont deux concernant des étrangers.
Otro motivo doloroso es la misteriosa muerte de Mohamed, en la Comisaría de Juchitán de Zaragoza; un joven de Senegal quien había obtenido su Oficio de Salida unos días antes. Desde hace muchos años, policías de esta ciudad han mostrado serias carencias en su formación.
— Padre Solalinde (@PadreASolalinde) November 22, 2022
Le défenseur des droits souligne « que les migrants, au-delà de leur statut migratoire, gardent leurs droits humains ».
