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La journaliste turque Sedef Kabas, détenue pour « insulte au président » est libre à l’issue de son procès

La journaliste turque Sedef Kabas, placée en détention provisoire fin janvier pour « insulte au président » après avoir cité à la télévision un proverbe interprété comme visant le président Recep Tayyip Erdogan, a été libérée vendredi, selon les médias turcs.

La journaliste de télévision, très connue en Turquie, a été condamnée à 2 ans et 4 mois de prison pour « insulte au président », mais la cour a ordonné sa libération à l’issue d’une audience à Istanbul vendredi.

« Sedef Kabas est désormais libre », a tweeté le compte officiel de la journaliste, utilisé par ses proches depuis son placement en détention.

Mme Kabas avait été interpellée le 22 janvier après son passage à l’antenne pour des propos considérés comme désobligeants envers le président, répétés ensuite sur son compte Twitter suivi par plus de 900.000 abonnés.

Elle avait été placée en détention provisoire à la prison de Bakirkoy à Istanbul. « Ce délit ne restera pas impuni », avait prévenu le chef de l’État turc lors d’un entretien à la chaîne de télévision privée NTV, accusant la journaliste d’avoir agi « par provocation ».

Le délit d’ »insulte au président » est passible d’un à quatre ans de prison en Turquie.

Les ONG dénoncent régulièrement des violations de la liberté de la presse en Turquie, en particulier depuis la tentative de putsch en 2016, suivie par l’arrestation de dizaines de journalistes et la fermeture de plusieurs médias jugés hostiles.

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La Turquie figure à la 153e place sur 180 du classement 2021 de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF).

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