Cette étudiante sénégalaise, en prépa au lycée Louis-le-Grand à Paris, n’a plus donné signe de vie depuis le 4 janvier.
L’enquête pour retrouver Diary Sow, une étudiante sénégalaise de 20 ans qui n’a plus donné de signe de vie depuis le 4 janvier à Paris, s’oriente à ce stade vers une disparition «normale», c’est-à-dire volontaire, a indiqué lundi soir à l’AFP une source proche du dossier.
«On n’est pas inquiet, on est sur une disparition normale, qui n’est a priori pas criminelle», a déclaré cette source tout en souhaitant «ne rien écarter tant qu’aucun contact n’a été établi».
«On est en train de la remonter. Le plus simple serait qu’elle vienne vers nous, mais elle ne semble pas encline à le faire pour l’instant», a ajouté cette source. «Contactée à plusieurs reprises sur son portable par la police française au cours des derniers jours, Diary Sow a par ailleurs refusé de répondre aux enquêteurs», précise le média Jeune Afrique .
Ces informations vont dans le sens de celles obtenues par Le Figaro la semaine dernière. Le consulat général du Sénégal à Paris nous expliquait que la police française privilégiait la piste d’une «absence inquiétante», plutôt que d’une «disparition inquiétante». Ce qui signifie que la vie de l’étudiante ne serait pas en danger et qu’elle serait saine et sauve.
Des recherches sur internet
Plusieurs indices semblent attester l’hypothèse de la disparition volontaire. Le 11 janvier, Le Parisien indiquait notamment que l’analyse de la chambre de l’étudiante laissait à penser qu’elle aurait pu partir en emportant des vêtements et des effets personnels. Autre élément probant, rapporté par Jeune Afrique, les dernières recherches sur internet de la jeune étudiante porteraient sur la légalité d’une disparition volontaire en France.
Nos confrères de Jeune Afrique évoquent aussi les propos de plusieurs de ses camarades de classe préparatoire au Louis-le-Grand. Ces derniers auraient indiqué aux enquêteurs que Diary Sow leur avait fait part de son souhait de ne pas retourner en cours à la rentrée de janvier et de partir, sans préciser où.
Reste à savoir pourquoi cette brillante étudiante, désignée «meilleure élève du Sénégal» à deux reprises, a disparu à seulement quelques mois à peine des concours de l’école Polytechnique, de Centrale ou des Mines. Le mystère reste entier et l’enquête de la police judiciaire se poursuit.
Guillaume Poingt