Les faits se sont produits le 11 juillet au niveau de la place Garibaldi, un lieu qui attire autant les touristes que les voyous. Les mis en cause, d’origine sénégalaise, ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.
Une femme de 82 ans, qui se promenait dans le centre-ville de Nice mardi 11 juillet, a été victime d’une violente agression. Tout cela pour quelques bijoux qu’elle portait autour du cou. Une information de Nice Matin confirmée au Figaro de source policière mardi.
Les faits se sont produits tout près de la place Garibaldi, un lieu qui attire autant les touristes que les voyous lors de la saison estivale.
Deux d’entre eux, d’origine sénégalaise et dont le plus jeune est âgé de tout juste 21 ans, n’ont pas hésité à s’en prendre à la vieille dame, quitte à la laisser pour morte sur les pavés brûlants. Après l’avoir repérée, les deux hommes lui ont arraché ses colliers en or, la faisant chuter lourdement vers le sol, la tête la première.
Des témoins de la scène ont immédiatement alerté les secours. Au moment de sa prise en charge, l’octogénaire souffrait de graves blessures, dont un traumatisme crânien. Elle a été hospitalisée dans la foulée, sans que son pronostic vital ne soit engagé.
Une situation précaire
Les deux malfaiteurs ont été interpellés place Garibaldi, avec une partie du butin encore sur eux. Placés en garde à vue puis mis en examen, ils ont été présentés à un juge en comparution immédiate au tribunal correctionnel lundi.
Les deux hommes n’ont pas cherché à nier les faits, justifiant leurs actes par la situation précaire dans laquelle ils se trouveraient aujourd’hui. Le plus âgé, fort de ses 36 ans et d’un casier judiciaire comportant six condamnations, est d’ailleurs déclaré comme sans domicile fixe.
Finalement, l’audience a été reportée au 23 août prochain. En attendant, les deux mis en cause ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du procureur de la République. Aux dernières nouvelles, l’octogénaire était toujours hospitalisée et se remettrait doucement de ses blessures.
Par Nicolas Daguin avec le Figaro
