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La justice guinéenne relaxe l’activiste Abdourahmane Sano lors d’un procès scruté par les défenseurs des droits

La justice guinéenne relaxe l’activiste Abdourahmane Sano lors d’un procès scruté par les défenseurs des droits

La justice guinéenne a décidé, mercredi, de relaxer l’ancien Coordinateur national du Front National Pour La Défense De La Constitution (FNDC) , Abdourahmane Sano, ont rapporté des médias locaux.

Le juge du tribunal correctionnel de Mafanco (Conakry), Souleymane Traoré, « a fait savoir qu’aucune sanction n’est prévue par la loi pour la participation de Abdourhamane Sano à une réunion non déclarée » en novembre dernier, a indiqué le site Guinée360.com.

« Dans sa délibération, le tribunal a dit constater que bien sûr, l’ancien Coordinateur national du FNDC a bel et bien assisté à une réunion non déclarée », cependant, le tribunal a souligné que « le législateur n’a pas prévu une sanction à cet effet. », a précisé le site Guinée Matin.

A l’entame du procès le 9 janvier, le procureur avait requis 18 mois de prison assortis de sursis contre l’activiste Abdourahmane Sano, l’ancien coordinateur du FNDC, pour « participation délictueuse à des réunions publiques non déclarées » en novembre dernier.

En mai dernier, la junte au pouvoir en Guinée a annoncé l’interdiction des manifestations politiques de rue, deux jours après l’adoption par l’organe législatif qu’elle a mis en place, d’une transition de trois ans avant le retour des civils au pouvoir.

« Toute manifestation sur la voie publique, de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme (de transition) sont interdites pour l’instant jusqu’aux périodes de campagne électorale », avait souligné le gouvernement de transition dans un communiqué.

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En réaction à l’annonce du 13 mai par la junte d’interdire les manifestations publiques, l’ONG Amnesty International a demandé aux autorités guinéennes de « rétablir sans délai le droit à la liberté de réunion pacifique, et s’assurer que les forces de l’ordre respectent et facilitent la possibilité pour toutes les personnes en Guinée de s’exprimer et de manifester de manière pacifique, y compris en amont et durant les périodes électorales ».

Le FNDC est un regroupement civique qui est à l’origine d’une série de manifestations du 14 octobre 2019 en Guinée pour protester contre la modification ou l’adoption d’une nouvelle constitution qui a conduit le président Alpha Condé à un troisième mandat présidentiel

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