Jeudi, à l’issue de sa garde à vue, un ressortissant algérien habitant Saint-Nicolas a été laissé libre. L’homme, âgé de 64 ans, avait été mis en cause par sa compagne sénégalaise de 37 ans, qui l’a accusé d’avoir tenté de la tuer en l’immolant par le feu, dans la nuit de mardi à mercredi, à hauteur de la rue Médiolanaise, dans le quartier des Nouvelles-Résidences, tout proche du magasin Leclerc. Ce que le suspect conteste, affirmant que sa concubine s’est immolée elle-même après s’être aspergée d’essence rapporte le quotidien régional français « La Voix du Nord ».
Il devait être 1h30, le mercredi 2 janvier, dans la rue Médiolanaise de Saint-Nicolas, près de la commune d’Arras, au Pas-de-Calais (nord de la France), quand un habitant a vu sa voisine sortir de son immeuble en feu et en hurlant. La jeune femme de 37 ans accusait son compagnon d’avoir tenté de la tuer en l’immolant par le feu, précise la même source.
C’est le voisin de la victime qui a fait cesser la combustion. Il a ensuite placé la femme en sécurité à son domicile en attendant l’arrivée des secours. Dans un premier temps, la victime a raconté qu’une violente dispute avait éclaté au sein de son couple. Furieux, son compagnon lui avait aspergé d’essence avant d’allumer le feu.
Interrogé, le suspect d’origine algérienne avait rejeté cette version. Il a affirmé que « sa concubine s’est immolée elle-même après s’être aspergée d’essence». La victime, quant à elle, a par la suite changé de versions, ce qui a permis à son compagnon d’être remis en liberté.
N’ayant pas pu identifier l’auteur de cet atroce acte, grâce aux témoignages recueillis, les services de sûreté ont ouvert une enquête pour tentative d’homicide.
Avec observalgerie.com
