La famille du jeune homme, mort le 6 octobre au guidon de sa moto en marge d’un contrôle de police, réclamait la saisine de la police des polices.
L’IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie après la mort d’Ibrahima Bah, 23 ans, au guidon de sa moto près d’un contrôle de police le 6 octobre dernier à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), selon une information de Franceinfo. L’avocat de la famille du jeune homme, Me Yassine Bouzrou, qui demandait de longue date la saisine de la police des polices, a salué « une décision qui s’imposait » au micro de la station.
Le 10 octobre, le parquet de Pontoise avait ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire. La famille d’Ibrahima Bah avait pour sa part déposé plainte contre X pour homicide volontaire au lendemain des faits.
Circonstances encore floues
Le jeune homme, originaire du quartier Valéry-Watteau, à Sarcelles, est mort dans des circonstances encore floues. Il aurait percuté un poteau, boulevard Salvador-Allende, après avoir perdu le contrôle de son motocross, non homologué, à proximité d’un contrôle de police. Il aurait « guidonné » en essayant de monter sur le trottoir.
Sa mort, dans une ville déjà éprouvée par le décès en 2007 de deux adolescents tués dans la collision entre leur moto et une voiture de police, a suscité une vive émotion. Le 13 octobre, une marche blanche avait rassemblé plusieurs centaines de personnes, dont plusieurs élus de la commune, dans le quartier de la Cerisaie, là même où Ibrahima Bah a perdu la vie.
Le Parisien