2018, 2019, 2020… La suite d’une belle aventure qu’ont évoquée les enseignants de Téranga Morbihan Sénégal qui préparent les 30 ans d’un jumelage de 27 écoles ici et là-bas.
Vendredi soir, Nathalie Le Ménajour, la directrice et Anne, une des enseignantes de l’école Kër-Anna accueillaient David Thomas, directeur de l’école Saint-Patern, à Vannes, et président de Téranga Morbihan Sénégal.
Étaient également présents, quelques enseignants et parents d’élèves engagés dans l’association solidaire et pédagogique dont la devise « Ta différence m’intéresse, m’enrichit, me construit », s’affirme et se fortifie depuis 1987.
Le but de la rencontre à Ker Anna était de présenter la plaquette élaborée à l’occasion de cet anniversaire. « Un document rigide, coloré avec nos drapeaux, des photos souvenirs, nos objectifs et nos résultats, nos voyages là-bas, nos accueils ici, les correspondances d’école à école et individuelles, nos fêtes africaines, nos aides matérielles ponctuelles, précisait le président. Une belle aventure qui a démarré à Plœren. »
Un premier voyage en 1989
En 1987, l’école Ker Anna est lauréate d’un concours, initié, dans le cadre du Paris-Dakar, par Jean-Gilles Dano, le directeur, en lien avec la Meunerie Française représentée par Jean Fraval et Roger Goapert, boulanger à Plœren. S’en est suivi, en 1989, un premier voyage d’enseignants à Dakar et, en 1991, la création officielle de Teranga Morbihan Sénégal. Un parcours long de 30 ans d’amitié, de conjugaison des différences, de compréhension de l’autre, jalonné d’actions de développement pédagogique, de la création de bibliothèques, de l’électrification d’écoles de brousse, de liaison Internet entre écoles morbihannaises et sénégalaises.
Moment fort pour Nathalie et Anne qui sont revenues d’un voyage au Sénégal et en particulier à Palmarin, village dont l’école est jumelée à Kër-Anna.
Elles ont pu remettre la plaquette à Grégoire, le président de Téranga depuis sa création. « De l’émotion, beaucoup mais aussi de la joie, de l’amitié et des enfants enthousiastes et fous de joie quand nous leur avons remis des crayons, des feutres et autres matériels. Nous logions sur place, chez les sœurs mais nous avons beaucoup bougé pour rencontrer des enseignants, des enfants et déposer matériels et courriers qui nous avaient été confiés. »
Ouest France
