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Un projet de résolution britannique à l’ONU invite les pays riches à donner des vaccins aux pauvres

Un projet de résolution britannique à l’ONU invite les pays riches à donner des vaccins aux pauvres

Un projet de résolution du Royaume-Uni distribué au Conseil de sécurité de l’ONU invite les pays riches à donner des doses de vaccins contre le Covid-19 aux pays à faibles revenus, selon un exemplaire de ce texte obtenu vendredi par l’AFP.

La résolution, remise jeudi par Londres à ses 14 partenaires du Conseil, «souligne la nécessité de la solidarité, de l’équité et de l’efficacité, et invite les pays développés à donner des doses de vaccin aux pays à revenu faible ou intermédiaire et à d’autres États dans le besoin».

Ce projet de résolution avait été annoncé mercredi lors d’une session du Conseil de sécurité par le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab. Il a estimé à 160 millions le nombre de gens dans le monde vivant dans une situation de conflit ou ayant fui l’instabilité, et qui risquent de ne pas avoir accès à une vaccination.

Le texte «appelle au renforcement des approches nationales et multilatérales et de la coopération internationale (…) afin de faciliter un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19, y compris dans les situations de conflit armé».

Le projet «exige que toutes les parties aux conflits armés s’engagent immédiatement dans une pause humanitaire durable, étendue et soutenue, pour permettre, entre autres, la vaccination contre le Covid-19 dans les zones de conflit armé».

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Il demande aussi au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui avait dénoncé mercredi des «progrès en matière de vaccination extrêmement inégaux et injustes» dans le monde, «une évaluation complète (et régulière) de tous les obstacles à la riposte au Covid-19, y compris les programmes de vaccination, dans les pays en situation de conflit armé et d’urgence humanitaire complexe».

L’an dernier, il avait fallu plus de trois mois au Conseil de sécurité, bloqué par une rivalité sino-américaine, pour adopter sa première et seule résolution à ce jour sur la pandémie, qui appelait déjà à un cessez-le-feu pour mieux lutter contre la pandémie. Londres espère une adoption de son projet dans les semaines à venir.

La Russie pourrait être difficile à convaincre après avoir estimé mercredi que le sujet des vaccins n’était pas de la compétence du Conseil de sécurité.

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