Selon des chiffres publiés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de décès enregistrés le long des trois principaux itinéraires méditerranéens en date du 13 novembre s’élève à 1.091 décès – soit environ 52% des 2.117 décès confirmés pendant la même période en 2018.
Joel Millman, porte-parole de l’OIM lors d’un point de presse tenu hier vendredi à Genève, de noter que parmi les 1.091 décès en mer cette année, plusieurs n’ont été documentés que ces derniers jours.
Selon l’agence onusienne pour les migrations, la route de la Méditerranée centrale (Italie et Malte) reste la plus meurtrière pour les réfugiés avec 695 décès, mais très loin des 4.580 morts répertoriées en 2016. Il y a 71 décès sur la Méditerranée orientale (Grèce et Chypre).
L’autre cimetière marin pour les réfugiés et les migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer, est la Méditerranée occidentale, cette route reliant l’Afrique du Nord à l’Espagne. Bien que le nombre d’arrivées mensuelles en Espagne soit plus faible cette année, le nombre de décès le long de la Méditerranée occidentale reste élevé – avec 325 décès recensés pendant les dix premiers mois de cette année, contre 678 à cette date en 2018.