Le Jour International des Afro-descendants, célébré mardi 31 août pour la 1ère fois avec le Costa Rica comme siège mondial, constitue «un appel urgent à l’action pour que tous, partout, s’engagent à éradiquer ce mal qu’est le racisme», a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
«Les profondes injustices et la discrimination systématique dont ont été victimes les afro-descendants durant des siècles, et qui continuent auraient dû être reconnues depuis très longtemps», a ajouté sur Twitter Antonio Guterres.
«Comme faisant partie d’une seule et unique famille humaine, nous reconnaissons l’urgence d’éradiquer les stigmatisations et les préjugés basés sur des idées de prétendue supériorité raciale qui continuent à faire souffrir des millions de personnes d’origine africaine dans le monde», a renchéri la Haut commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme Michelle Bachelet.
«Ca suffit»
«En ce jour, nous disons ‘ça suffit’ au racisme et à la discrimination contre nos frères et nos sœurs. Les personnes originaires d’Afrique sont des forces pour le changement», a déclaré la secrétaire générale adjointes de l’ONU et présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement, la nigériane Amina Mohammed.
L’Assemblée générale de l’ONU a décidé le 28 décembre 2020 d’instituer un jour de célébration des populations originaires d’Afrique, sur proposition du Costa Rica, qui a été désigné comme siège mondial de cette première journée.
«Cette date vise à réaffirmer l’engagement pour la reconnaissance, la justice et le développement en faveur de la population originaire d’Afrique», a proclamé la vice-présidente costaricienne Epsy Campbell, qui fait elle-même partie de cette communauté.