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Georges Pompidou Mendy et Moustapha Ndiaye ont signé dans l’équipe de rugby du RCPSY

Ils sont arrivés. Presque avec la neige ! En provenance du Sénégal, via Bordeaux, Georges Pompidou Mendy et Moustapha Ndiaye, nos deux arédiens originaires du Sénégal, sont arrivés il y a quelques jours.

Georges Pompidou Mendy et Moustapha Ndiaye sont venus renforcer l’équipe de rugby du RCPSY, qu’avait précédemment rejoint Moktar Sougoufara, mais lui d’origine mauritanienne et venu de… Chambéry. Ils ont déjà enfilé le maillot rouge et noir.

Une volonté de développer durablement des échanges avec l’Afrique de l’Ouest
Toutefois, avant de fouler le sol français, ils durent patienter. Car l’on ne vient pas en France, comme ça. Du moins en avion. Fruit d’une étroite coopération entre la Fédération sénagalaise de rugby et les dirigeants du RCPSY, leur venue a dû respecter les arcanes administratifs afin de répondre aux diverses obligations légales. « Ce projet ne se limite pas à l’aspect sportif » précise le staff du RCPSY. « Il s’inscrit dans une volonté de développer durablement des échanges avec l’Afrique de l’Ouest » déclare notamment Lionel Peluhet.

Une insertion sociale
« Un vrai projet global qui intègre le sportif mais aussi l’aspect insertion sociale, via la formation et l’emploi ». « Le rugby d’accord ! Mais la formation de l’homme d’abord ! » insiste le président arédien.

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Ainsi, nos deux jeunes joueurs ont très vite été intégrés au groupe de joueurs du cru, au sein duquel règne une véritable amitié. Si bien qu’après quasiment un mois, les intéressés sont comme chez eux.

 Georges avait déjà connu une expérience au sein d’un club de la région bordelaise. Moustapha lui, ne connaissait pas la France. Ni son climat d’ailleurs… Alors, pensez-vous. Quelles ne furent pas ses sensations spéciales lorsqu’il neigea sur le pays arédien la semiane dernière. Déjà, l’herbe verte de la pelouse du stade A.-Bordes avait tranché avec les terrains sableux de Dakar. Mais alors là ! Jouer sur une pelouse enneigée…

Quoique timide, Moustapha n’a pas tardé à trouver ses marques. Comme son copain Georges. Tous deux sont heureux à Saint-Yrieix et de leur accueil par la population locale.

S’adapter au combat
Il va juste falloir s’adapter au rugby de fédérale 2. Au « combat » notamment, lequel constitue l’une des caractéristiques clés de ce jeu. Car au Sénégal, on fait plutôt parler la puissance, la vitesse et l’évitement.

Le rugby de ce pays reste une discipline encore jeune. La « culture rugby » s’installe peu à peu. Là-bas, pas de Bouclier de Brennus, mais le Bouclier du Baobab. En attendant la reprise sportive en janvier, les deux copains vont « faire la tradition », à savoir visiter Paris. Là-bas, ils retrouveront d’autres copains sénégalais. Et de la chaleur avec.

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SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE

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