Vendredi matin, alors qu’il venait de déposer sa fille à l’école Saint-Joseph en centre-ville de Fougères, Fabien Legeai, patron d’une entreprise informatique à Beaucé, a sauvé une fillette de trois ans qui tombait d’une fenêtre.
« C’est un miracle », témoigne Fabien Legeai, encore ému. Vendredi matin, vers 8 h 30, le père de famille venait de déposer une de ses filles à l’école Saint-Joseph, en centre-ville de Fougères (Ille-et-Vilaine). Puis en remontant le boulevard Groslay, il aperçoit un petit attroupement sur le bas-côté, lève les yeux un peu plus haut et aperçoit une petite fille en train de passer par la fenêtre. « Je l’ai vu les pieds dans le vide, suspendu au bout de ses petits bras. Je me suis arrêté et le temps que j’arrive au pied de l’immeuble, elle a lâché prise, je l’ai récupéré dans mes bras. »
Six mètres de haut
Alors que sa mère était visiblement allée déposer ses autres enfants à l’école des Bleuets, la fillette de trois ans, pour une raison encore indéterminée, est passée par la fenêtre et s’est retrouvée dans le vide à près de six mètres de haut.
« Il n’y avait pas de balcon ou de garde-corps, je ne sais pas ce qui lui a passé par la tête, mais se rendant compte du danger elle s’est mise à hurler. Tout s’est passé très vite. À une seconde près, j’aurais pu ne pas la réceptionner »
Un geste héroïque
Pompier volontaire pendant 5 ans et bénévole à la sécurité civile, le chef d’entreprise d’1,90m n’a pas vraiment réfléchi pour cet acte héroïque. La fillette d’origine sénégalaise a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et transporté à l’hôpital pour des examens de contrôle mais elle s’en sort avec une petite égratignure aux lèvres. La police de son côté a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances de ce drame et salue le « geste héroïque » de Fabien Legeai.
« Cela m’a quand même travaillé toute la journée, reconnaît l’intéressé. Le fait de se retrouver avec une petite fille dans les bras, qu’on ne connaît, pas sans ses parents. On comprend qu’elle est en vie mais elle aurait très bien pu s’écraser devant mes yeux. »
Ouest France
