Abdou Ndiaye, alias ‘Makelele’, a été fixé sur son sort le 23 avril. A cette occasion, la Chambre civile et pénale de la Haute Cour des Asturies (TSJA), à l’occasion de l’appel, a demandé la révocation de la premiére peine de 18 ans de prison et l’a condamné à 22 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de Sonia Melendez Mitre.
Le citoyen sénégalais clame son innocence et estime que ses droits fondamentaux ont été violés notamment la présomption d’innocence au cours du procès présidé par un jury dans la huitième section de la Cour provinciale.
Les membres du jury ont estimé que le présumé meurtrier a tué sa maîtresse avec qui il avait maintenu une relation, et a fait « un plan précédemment concocté, en profitant de sa taille sans que la victime ait eu la chance de se défendre. »
Ils avaient commencé une relation qui était devenue « sérieuse, stable et avec une vocation permanente ».
La muerte violenta de la gijonesa Sonia Meléndez Mitre respondió a « un plan urdido por Abdou Ndiaye -senegalés de 35 años conocido por Makelele- para acabar con la vida de la popular hostelera local https://t.co/HXXGuyirEj
— La Nueva España (@lanuevaespana) 20 janvier 2018
Cependant, la femme a décidé de mettre fin à la relation personnelle « après avoir subi plusieurs agressions de la part de l’accusé ».
Apparemment, Abdou Ndiaye alias «Makelele» n’a pas accepté la rupture ou la fin de la relation avec la victime
Rappel des faits
L’épisode violent a eu lieu le 16 juillet 2015. L’hôtesse est morte dans son appartement à El Lauredal par étouffement.
Condenado a 18 años de cárcel el acusado de matar a la hostelera Sonia Mitre – Abdou Ndiaye, ‘Makelele’, deberá cumplir una condena de dieciocho años de cárcel por asesinar a Soni https://t.co/3fZtgD3gih
— Ultima hora DV (@Ultimahoradv) 30 janvier 2018
L’autopsie a révélé qu’il n’avait aucune chance de se défendre. Le sperme d’Abdou Ndiaye a été retrouvé dans le corps, ‘Makelele’, qui a toujours nié être l’auteur du crime. L’un des tests qui pesait contre lui était le positionnement de son téléphone portable dans le voisinage de la maison de la victime, où il assurait qu’il n’avait pas été le jour des événements.
A cela s’ajoutèrent plusieurs indices, affirmant par exemple qu’il n’avait pas changé de vêtements et qu’il avait été vu par les témoins même avec trois vêtements différents. Ces contradictions ont été prises en compte par le jury populaire, auquel ont été ajoutées les menaces et les arguments que la victime et la défenderesse ont maintenus les semaines précédant le décès en raison de la détérioration des relations personnelles entre eux.
La version Makelele « est pleine de mensonges », conclut le procureur. Finalement Abdou Ndiaye alias «Makélélé», a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle.