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98 migrants secourus au large de la Libye par SOS Méditerranée

Le navire a porté secours à 98 personnes qui fuyaient la Libye, mardi 19 février. Parmi eux, quinze mineurs.

L’Ocean Viking, navire de secours en mer, est venu en aide ce mardi 19 février en fin de journée à 98 personnes fuyant la Libye à bord d’une embarcation pneumatique dans des conditions météorologiques « dégradées », a annoncé l’ONG SOS Méditerranée.

Quinze mineurs
Parmi les rescapés, originaires notamment du Nigeria, dont certains de la région du Biafra, d’Afrique de l’Ouest ou du Soudan, figurent une femme et 15 mineurs, dont 14 non accompagnés.

Au petit matin mardi, l’équipage du navire affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières avait déjà secouru 84 personnes dont 21 mineurs non accompagnés venant du Bangladesh, du Maroc et de la Somalie.

Depuis l’été 2018, succédant à l’Italie qui assurait auparavant ce rôle, les garde-côtes libyens sont chargés par l’Europe de coordonner les sauvetages dans une vaste zone de recherche et de secours dépassant leurs eaux territoriales. Une mission que la Libye, en guerre, est incapable de mener à bien, dénonce SOS Méditerranée.

Une situation qui inquiète
La situation est profondément préoccupante en Libye, plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, avec de multiples violations du cessez-le-feu entré en vigueur en janvier et de l’embargo sur les armes, selon l’ONU.

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Dans la nuit de mardi à mercredi, le Gouvernement d’union nationale (GNA) a annoncé la suspension de sa participation aux travaux d’une commission conjointe militaire à Genève, sous l’égide de l’ONU, à la suite de violations répétées de la trêve.

L’homme fort de l’Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, mène depuis avril 2019 une offensive contre Tripoli, où siège le GNA reconnu par l’ONU. Les affrontements ont causé la mort de plus de 1 000 personnes tandis que 140 000 ont été déplacées, selon l’ONU.

En 2019, l’Organisation internationale des migrations (OIM) a recensé 1 283 décès connus en Méditerranée, la route centrale entre l’Afrique du Nord et l’Italie étant la plus mortelle. Au moins 19 164 migrants auraient péri dans les flots au cours des cinq dernières années.

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