Le Prix Ibrahim 2020 pour un leadership d’excellence en Afrique a été décerné lundi au président du Niger, Mahamadou Issoufou, a annoncé la Fondation Mo Ibrahim.
Les membres du comité chargé d’attribuer cette distinction ont salué ‘’le leadership exceptionnel du président Issoufou à la tête d’un des pays les plus pauvres au monde, confronté à un cumul de défis apparemment insurmontables’’.
Durant ses deux mandats à la tête de son pays, le lauréat ‘’a conforté la croissance économique au bénéfice de ses concitoyens, fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur de la stabilité régionale et défendu sans relâche le respect de la règle constitutionnelle et démocratique’’, explique la Fondation Mo Ibrahim dans un communiqué.
‘’Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40 %, contre 48 % il y a dix ans. Bien évidemment, les défis demeurent conséquents, mais le président Issoufou a tenu ses engagements auprès du peuple nigérien et lui a ouvert la voie d’un avenir meilleur’’, explique le comité chargé du prix.
Il affirme que le président du Niger est ‘’le digne lauréat 2020 du Prix Ibrahim’’.
La Fondation Mo Ibrahim vient de m’honorer. A travers moi c’est le peuple #niger-ien tout entier qu’elle honore. En son nom et au mien propre je l’en remercie.#MIFPrize
1/2— Issoufou Mahamadou (@IssoufouMhm) March 8, 2021
Agé de 69 ans, Mahamadou Issoufou a exercé deux quinquennats présidentiels, de 2011 à 2021. Il est le sixième lauréat du Prix Ibrahim, ‘’qui récompense et met à l’honneur le leadership africain d’excellence’’.
‘’Le Prix Ibrahim vise à distinguer les dirigeants exceptionnels qui, au cours de leur mandat, ont développé leur pays et renforcé la démocratie et l’état de droit pour le bénéfice de l’ensemble de leurs concitoyens’’, rappelle la Fondation Mo Ibrahim, dont le siège se trouve à Londres.
C’est une récompense d’une valeur de 5 millions de dollars US versés au lauréat sur une période de dix ans.
Le comité chargé d’attribuer la distinction est constituée de plusieurs personnalités dont Festus Mogae, ancien président du Botswana, Aïcha Ba Diallo, une ancienne fonctionnaire guinéenne de l’Unesco, et l’Egyptien Mohamed ElBaradei, directeur général émérite de l’Agence internationale de l’énergie atomique.