Après une bagarre dans un foyer d’accueil entre 3 individus, l’un d’eux s’est retrouvé avec le doigt arraché. L’affaire avait fait l’objet d’une comparution immédiate le 8 mars avant d’être renvoyé au 6 avril. Ce mercredi, le tribunal a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour faire toute la lumière sur cette histoire.
C’est une affaire qui risque de prendre plus de temps que prévu à être réglée. Le 4 mars dernier, dans un foyer d’accueil de Belfort, la discussion sur la guerre en Ukraine tourne à la bagarre entre 3 pensionnaires.
Tout va très vite, des coups sont échangés, et avec l’alcool dans le sang des 3 bagarreurs, cela tourne au drame. En effet, l’un d’eux mord violemment le doigt de son contradicteur et parvient à lui arracher le doigt. La victime a dû être amputée et se retrouve infirme.
Un délai pour assurer leur défense
Le 8 mars dernier, dans le cadre d’une comparution immédiate, les 3 pensionnaires se retrouvaient au tribunal. Deux d’entre eux, des ressortissants soudanais de 32 et 35 ans, sont accusés de violence suivie de mutilation pour l’un et violence aggravée par deux circonstances suivies d’une ITT supérieure à 8 jours.
La victime, d’origine sénégalaise, s’était présentée à l’audience avec un énorme pansement sur son doigt arraché. Lors de cette comparution immédiate, sous les conseils de leur avocat, maître Haenning, les deux prévenus avaient demandé un délai pour assurer leur défense.
L’audience était programmée ce 6 avril. Si tout le monde était bien là, le jugement a été reporté. En effet, il a été décidé qu’une information judiciaire allait être ouverte compte tenu de la gravité des faits. Les deux prévenus ainsi que la victime vont donc être convoqués une nouvelle fois devant le procureur afin de s’expliquer.
Dakarecho avec l’Est Républicain