Le policier d’origine martiniquaise avait dénoncé un contrôle abusif réalisé par ses collègues.
Une décision qui aurait brisé sa carrière
En effet, ce 26 janvier 2009, en gare de Creil, c’est le début des ennuis pour ce brigadier.
Il n’est pas en fonction, mais demande à des collègues pourquoi ils ne contrôlent que des personnes de couleur noire.
Il est aussitôt menotté, embarqué de force au commissariat et relâché dès qu’il présentera sa carte professionnelle. Il dépose alors plainte pour violence. Une décision qu’il ne regrette pas mais qui aurait brisé sa carrière.
À cause de cette plainte, dont l’instruction chaotique aura duré cinq ans, le brigadier se dit aujourd’hui victime de brimades et de vexations permanentes de sa hiérarchie, supportant de plus en plus mal ce qu’il qualifié de « persécution » pour avoir osé dénoncer le comportement de certains collègues.
Info RTL