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La Croix Rouge de Tulle offre un mammographe à Mbour

Soucieuse de s’investir ponctuellement dans une action humanitaire internationale, la Croix-Rouge s’est rapprochée de l’association «Formation Santé Partage Limousin», présidée par Fernand Raffi, ancien gynécologue obstétricien de l’hôpital de Tulle.

L’association, créée par Guylaine Froissart, implantée dans les pays asiatiques et africains, intervient depuis 2012 à M’Bour, au Sénégal. Dans cette localité, de nombreuses actions médicales ont été réalisées : création d’un service d’urgence, création d’un Pôle Mère Enfant (construction d’un bâtiment de pédiatrie de 500m2; réhabilitation et agrandissement de la gynécologie obstétrique); construction d’un château d’eau, d’un abri famille, etc.

Il s’agit pour l’association de répondre à la demande du district. C’est dans ce cadre qu’a été lancée l’opération «Plan Cancer», le 15 novembre 2015.
Dans un pays où le dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus est quasi-inexistant, l’opération est «un challenge», comme le précise le chirurgien. Lutter contre ces fléaux implique la préparation du personnel médical ainsi que l’apprentissage d’un dépistage visuel, formations que l’équipe donne sur place. En parallèle, seize conteneurs de matériaux médicaux, dont treize en provenance de l’hôpital Esquirol de Limoges ont été envoyés à M’Bour.

Et plus récemment, l’Unité Locale de Tulle de la Croix Rouge, présidée par Rémi Peinturaud, s’est jointe à ce projet et a investi 2.500€ dans un mammographe… débusqué sur le Bon Coin ! Installé depuis octobre au Centre de Santé de la ville, ce nouveau dispositif est une aubaine selon Fernand Raffi qui a découvert «le marché de l’occasion», alors que cet appareil aurait coûté entre 80.000 et 100.000€ neuf.

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Déjà très impliqué au niveau local, la Croix Rouge de Tulle avait souhaité s’investir ponctuellement dans une action internationale. Avec environ 600.000 Sénégalaises dans le district, l’enjeu était de répondre aux problèmes sanitaires, une fierté pour Rémi Peinturaud, qui salue «l’exemple d’une mutualisation de moyens entre associations».

Quant aux bénévoles de «Formation Santé Partage Limousin», ils repartiront en mission dès février 2017, afin d’effectuer un premier bilan sur l’utilisation du mammographe.
Sur place, ils continueront de former les Sénégalais à l’utilisation de l’appareil, et poursuivront leurs efforts en direction de la vaccination des petites filles, qui constituera la finalité du plan.

 

l-echo.info

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