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La Chine fait voter une résolution à l’ONU sur l’héritage du colonialisme

La Chine fait voter une résolution à l’ONU sur l’héritage du colonialisme

La Chine est parvenue vendredi 8 octobre à faire voter une résolution au Conseil des droits de l’homme de l’ONU demandant aux pays de prendre des mesures pour éliminer les effets négatifs de l’héritage du colonialisme.

La résolution, qui était également proposée par le Venezuela et le Sri Lanka, a été adoptée avec 27 voix en sa faveur, tandis que 20 autres pays se sont abstenus, dont la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Aucun des 47 États membres du Conseil n’a voté contre la résolution.

Dans ce texte, il est écrit que «l’héritage du colonialisme, dans toutes ses manifestations, telles que l’exploitation économique, les inégalités au sein des États et entre eux, le racisme systémique, les violations des droits des peuples autochtones, les formes contemporaines d’esclavage et les atteintes au patrimoine culturel, a des effets négatifs sur l’exercice effectif de tous les droits de l’homme».

Un texte sans grande conséquence
La résolution souligne donc qu’«il est de la plus haute importance d’éliminer le colonialisme et de s’attaquer aux effets négatifs qu’a l’héritage du colonialisme sur l’exercice des droits de l’homme» et appelle les États membres et les organismes compétents des Nations unies à «prendre des mesures concrètes» pour y remédier.

Il y est également décidé de convoquer une réunion à ce sujet dans un an afin de recenser les difficultés à surmonter et de débattre de la marche à suivre, le tout devant être suivi d’un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

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Si le texte n’a guère de conséquences concrètes, il est le signe de l’engagement croissant de la Chine au sein du Conseil des droits de l’homme, la plus haute instance de l’ONU dans ce domaine. Profitant du départ des États-Unis du Conseil en 2018, Pékin y a étendu son influence depuis.

Depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, les États-Unis ont toutefois annoncé qu’ils briguaient un siège au Conseil, marquant l’abandon de la politique de la chaise vide des années Donald Trump. L’élection des nouveaux membres du Conseil, par l’Assemblée générale de l’ONU, doit avoir lieu le 14 octobre.

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