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Interdit de séjour à Quimper, le sénégalais déclare qu’il y était venu « accidentellement » : il écope de deux mois de prison ferme

Interdit de séjour à Quimper, le sénégalais déclare qu’il y était venu « accidentellement » : il écope de deux mois de prison ferme

Un homme âgé de 45 ans a été condamné à deux mois de prison ferme par le tribunal de Quimper, ce mardi 8 novembre, pour ne pas avoir respecté une interdiction de fréquenter Quimper pour la deuxième fois en quelques mois.

Il y a parfois des gens qui souffrent, si l’on écoute les dires du prévenu, d’une malchance inouïe. « C’était accidentellement », confie cet homme de 45 ans, ce mardi 8 novembre, devant le tribunal de Quimper.

Le même tribunal qui l’avait condamné, début juillet, à une peine de six mois de prison ferme pour ne pas avoir respecté une interdiction de séjour à Quimper. Une peine qui s’est terminée le 27 octobre, soit une semaine avant que le quadragénaire soit à nouveau interpellé à Quimper. Une ville qu’il avait pourtant toujours interdiction de fréquenter.

« Je ne suis pas fou »
« Je viens d’être condamné à six mois ferme. Je ne suis pas fou, je savais que je ne pouvais pas venir à Quimper. Je ne vais pas donner le bâton pour me faire battre », indique l’homme d’origine sénégalaise en situation irrégulière sur le territoire.

Et pourtant il a bel et bien été contrôlé, le soir du 3 novembre, par une patrouille de la brigade anticriminalité devant un immeuble, boulevard de Provence, dans le quartier de Kermoysan. Un lieu bien connu pour le trafic de stupéfiants.

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Lors du contrôle, il était installé dans une voiture avec une conductrice et un autre homme. « Je ne suis pas sorti de la voiture », précise l’homme, affirmant qu’il a été plus ou moins contraint par la conductrice et le passager de venir à Quimper.

« Je ne voulais pas. Et on n’est même pas resté cinq minutes », précise celui dont le casier judiciaire compte près de 20 mentions dont certaines en lien avec les stupéfiants.

Le prévenu a été condamné à deux mois de prison ferme sans mandat de dépôt alors que la procureure Marie-Noëlle Collobert avait requis six mois de prison ferme avec maintien en détention.

Benjamin Pontis avec Le Télégramme

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