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Créteil : Miss Oumy cherche encore des fonds pour son projet de rénovation d’écoles au Sénégal

La date de départ approche. L’association Miss Oumy à Cœur ouvert solidarité internationale basée à Créteil se lance dans un nouveau projet : la rénovation d’une école au Sénégal, dans les îles du Saloum, peuplées de paysans pêcheurs.

« C’est un lieu de départ pour l’immigration, souligne Oumy Diassé, présidente de l’ONG. Pour éviter la désertification des villages et l’exode, il faut répondre aux besoins sur place de ces populations. La rénovation de l’école Diamniadio fait partie des demandes qu’on a reçues. »

Alors le 1er décembre, avec 16 jeunes du Val-de-Marne, l’équipe arrivera sur place pour relever le défi. Même si le budget n’est pas encore totalement bouclé. L’association cherche encore « autour de 10 000 € », pour mener l’aventure jusqu’au bout. Depuis quatre ans, l’ONG travaille à ce projet et s’appuie sur un « réseau de jeunes et de femmes » de la localité.

A cause des intempéries, l’école est en très mauvais état. Le mur de clôture s’est effondré. « Nous voulons remettre en état les classes pour permettre aux élèves d’avoir les cinq jours de classe et être en sécurité contre les agressions extérieures telles que la divagation des animaux, les personnes étrangères et l’avancée de la mer », poursuit Oumy Diassé. Le groupe scolaire ainsi rénové servira aussi aux femmes, le soir pour des cours d’alphabétisation. Une bibliothèque « fournie et varié » doit compléter l’ensemble.

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Ce projet permet aussi à des jeunes du Val-de-Marne de s’impliquer dans des actions humanitaires, au côté de volontaires de l’ONG. Certains jeunes, repérés par la présidente, sont parfois sans activité professionnelle, ou en décrochage.

Durant le séjour, tournoi sportif, rencontres, repas ou encore excursions leur permettront de nouer des liens. « Ce type d’expérience leur permet de rencontrer d’autres jeunes, de culture différente, de les faire réfléchir sur leur situation, de développer l’estime de soi, avec bien souvent au retour une reprise en main », constate Oumy Diassé.

Le chantier d’insertion doit durer trois semaines.

 

leparisien.fr

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