Le mouvement Y en a marre dénonce la traque de son coordonnateur, Aliou Sané. Depuis samedi dans la soirée, des policiers en civil sont à la recherche d’Aliou Sané.
D’après un communiqué dudit mouvement, les limiers intimident les riverains pour obtenir des informations sur lui. Il s’agit ainsi d’une véritable chasse à l’homme, fustigent les camarades d’Aliou Sané.
A les en croire, le coordonnateur de Y en marre a juste appelé à manifester comme la Constitution le lui permet. Avant d’appeler à la résistance. La population Sénégalaise exerce depuis le mercredi 03 mars, partout au Sénégal, son droit de manifester qui lui est garanti par la Constitution. Une manifestation motivée par la volonté de demander la restauration de l’État de droit, d’une justice indépendante et de la démocratie dans le pays.
Depuis l’avènement de cette résistance, des responsables du Mouvement reçoivent des menaces de mort et des intimidations venant de la police, d’autorités étatiques ou des milices du régime.
D’où les répressions injustifiées, des pressions et menaces en direction des «y en a marristes». Landing Mbessane Seck (Kilifeu) et Malal Almay Talla (Fou malade) et d’autres membres du mouvement à Kaolack, Kaffrine, … sont menacés de mort.
Le mouvement Y en a Marre dénonce ces actes lâches et irresponsables et rappelle à ses auteurs qu’ils sont plus que jamais déterminés à poursuivre la résistance au prix de leurs vies.
Le mouvement tient le Président Macky Sall et son régime pour responsables de tout ce qui arrivera à ces membres du mouvement citoyen Y en a marre. Il prend à témoin l’opinion nationale et internationale, l’Union Africaine, la CEDEAO, les organisations de défense des droits humains, les représentations diplomatiques au Sénégal.