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Vitry-sur-Seine : mobilisation pour Mamadou, 18 ans, menacé d’expulsion

Élève au lycée Chérioux, il est intégré à une famille vitriote depuis deux ans et demi.

« Ce serait un vrai drame pour nous s’il devait partir », explique Isabelle, sa maman de cœur. Cela fait deux ans et demi que Mamadou, 18 ans, vit sous son toit. Élève au lycée Chérioux, il a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) le 12 juin après que sa demande de régularisation auprès de la préfecture a été refusée.

Depuis, ceux qui sont devenus ses proches se mobilisent pour qu’il puisse rester en France. Une pétition a été lancée sur le site du Réseau éducation sans frontières (RESF). Elle a reçu 300 signatures. « Nous comptons faire une demande de recours gracieux auprès de la préfecture », explique Isabelle, qui précise que le jeune homme « prépare avec assiduité et sérieux un CAP jardinier paysagiste qu’il doit passer cette année ».

Un « tiers digne de confiance »

« Il voudrait se spécialiser en élagage », explique Isabelle, qui a été désignée « tiers digne de confiance » en 2017 par un juge pour enfant du tribunal de Créteil.

Elle a rencontré Mamadou en février 2016, à son arrivée, alors qu’elle était bénévole dans une association d’aide aux sans-papiers à Ivry. « Il vient d’un tout petit village » au Mali où il n’est « pas attendu du tout », explique-t-elle, alors qu’il est « parfaitement intégré » au sein de cette famille et à Vitry.

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« Les OQTF pleuvent sur les lycéens du Val-de-Marne », déplore la pétition qui le concerne. Fin mai, une bonne centaine de personnes — enseignants, camarades de classe, mais aussi militants du Réseau éducation sans frontière (RESF) et de la France insoumise — s’était donné rendez-vous devant la préfecture de Créteil. Une mobilisation pour exiger la régularisation d’une bonne vingtaine de lycéens, de Vitry à Choisy en passant par Saint-Maur ou Vincennes, accompagnés par RESF.

 

Le Parisien

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