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VIERZON (18) – L’association 2bouts pour aider des villages du Sénégal

L’association 2bouts

L’association 2bouts (Ici et ailleurs) s’est réunie afin de planifier ses actions médicales, sportives et éducatives en faveur des villages du Sénégal.

Il ne s’agit pas là de simples utopistes voulant effectuer quelques dons pour se donner bonne conscience. Mais de Vierzonnais actifs, désireux d’user de leurs savoir-faire professionnels pour aider des villageois sénégalais à mieux vivre.

Tout a commencé avec Yakhouba Mané, jeune Sénégalais de vingt-huit ans, qui se rend déjà régulièrement depuis plusieurs années, aux deux villages dont ses parents sont originaires, Baria et Koular, pour apporter du matériel divers.

Infirmier à la clinique de la Gaillardière, il en parle à ses collègues, qui l’incitent alors à monter une association pour aller plus loin dans la solidarité avec le Sénégal.

L’idée est née à la clinique

C’est ainsi que 2bouts (Ici et ailleurs) est née autour d’une vingtaine de volontaires, à la salle du club house du stade Labras. Et pour cause : Yakhouba est aussi joueur de football à l’Églantine, et éducateur sportif. Ses amis, qui ont des origines guinéennes, marocaines… permettront d’aider toujours plus loin.

Après avoir contacté en amont les différentes personnalités des deux villages sénégalais concernés par ce qui sera la première action de l’association (directeur d’école, chef religieux…), les adhérents ont décidé de travailler sur trois volets : la santé, l’éducation, et le sport.

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Là-bas, la priorité est médicale. Pas d’hôpital, mais un dispensaire qui doit être clôturé pour empêcher les animaux de s’y abriter la nuit; et un fleuve qui sépare les deux villages, et cause souvent des décès de malades, à cause des transports trop lents dont disposent les habitants.

« Le personnel, peu nombreux, a besoin d’une pirogue mécanisée, et de matériel médical de base », donne en exemple Sandrine, une des collègues. Quant aux enfants, la moitié d’entre eux ne sont pas scolarisés, car trop occupés à aider leurs parents à travailler dans les champs.

Et d’ajouter : « Le but n’est pas de faire de l’assistanat, mais de transmettre des connaissances en se rendant sur place, pour qu’une fois notre départ, les choses continuent à avancer. » Les infirmiers, en donnant des conseils sur l’hygiène, les footballeurs, en véhiculant des valeurs du sport, et les enfants des amis, en cherchant dans leurs écoles, une deuxième vie au matériel scolaire. Tous différents, mais ensemble, pour une seule et même cause : penser à son voisin de continent.

 

Source : leberry

 

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