Une agente des services hospitaliers (ASH) de Pontoise (Val-d’Oise) et le secrétaire départemental de l’UNSA Santé avaient entamé une grève de la faim le 7 janvier dernier. Ils dénonçaient l’arrêt des indemnités de l’employée. La contractuelle a obtenu gain de cause et mis fin à son combat, contrairement au membre de l’UNSA.
Elle était soutenue par le secrétaire départemental et membre du bureau national de l’UNSA Santé, qui a également cessé de s’alimenter. Tous deux souhaitaient ainsi dénoncer la situation dans laquelle se trouvait la mère de famille, rapporte La Gazette du Val-d’Oise.
Cette dernière était contractuelle et en CDI mais pas titulaire puisqu’elle n’a pas la nationalité française. En arrêt maladie depuis trois ans, elle ne touchait plus d’indemnités depuis le 4 novembre. Cette femme, d’origine sénégalaise, a finalement arrêté sa grève de la faim au bout de 23 jours, en raison « des avancées significatives » de son dossier, mais aussi « face à la peur de ses enfants pour sa santé », cite l’hebdomadaire. Elle devrait retrouver un poste.
Le secrétaire départemental poursuit sa grève de la faim
L’UNSA Santé Val-d’Oise a également indiqué que son dossier de demande de nationalité française était entre les mains du ministère de l’Intérieur. Mais pour le secrétaire général du syndicat, le combat ne s’arrête pas là et va même plus loin.
L’homme aurait perdu 15 kg depuis le 7 janvier. Il explique regretter « l’assourdissant silence d’une administration, désincarnée, mécanisée et déshumanisée à tous les niveaux », indique-t-il à nos confrères.
Contactée par La Gazette du Val-d’Oise, la direction de l’hôpital René-Dubos a indiqué « ne pas pouvoir communiquer publiquement sur la situation personnelle de cet agent », puis confirme avoir « bien pris connaissance de sa situation : son dossier est suivi notamment par le Service social du personnel. »
Avec Ouest France
