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Un individu violemment lynché en pleine rue à Paris par plusieurs hommes dont des Sénégalais

Un individu violemment lynché en pleine rue à Paris par plusieurs hommes dont des Sénégalais

Un homme âgé de 39 ans et né au Sénégal a été interpellé. Les enquêteurs continuent d’investiguer dans l’espoir de retrouver les autres agresseurs.

Ce samedi 26 novembre, vers une heure du matin, le commissariat de Vitry a reçu un appel signalant que des coups de feu avaient été entendus à proximité de la Porte de Choisy, à Paris.

Immédiatement dépêchés sur place, les effectifs de la BAC de Vitry ne constatent rien de particulier mais, quelques minutes plus tard, ils sont informés qu’une violente rixe se déroule non loin de là, près du tram.

Grâce à une vidéo filmée par un témoin, les policiers réussissent à identifier cinq personnes en train de lyncher un individu.

Alors qu’ils patrouillent dans le secteur, ils reconnaissent formellement l’un des agresseurs : celui-ci, de type africain, porte un survêtement noir avec des bandes blanches.

L’homme, Jean-Brice M., âgé de 39 ans et né au Sénégal, est interpellé. Les enquêteurs constatent alors la présence de traces de sang sur les semelles de ses baskets ainsi que sur sa veste.

«Aujourd’hui on constate que des individus basculent dans l’ultra-violence et agissent en meute. Agresser une victime jusqu’à pouvoir la tuer ne leur fait plus peur, même en pleine rue, en plein Paris», s’est indigné auprès du Figaro le policier et porte-parole du Syndicat Indépendant des Commissaires de Police Matthieu Valet, qui a publié les images des violences sur Twitter.

«Pour dissuader les voyous de basculer dans ces agressions sauvages, il faut que, dès la première agression, il écope d’une peine de prison même de courte durée. Dans les pays qui appliquent ce principe, on constate une diminution de la violence», a-t-il ajouté.

La victime, inconsciente à l’arrivée des pompiers, a été transportée «dans un état grave» à l’hôpital, selon cette même source policière. L’enquête se poursuit pour retrouver les autres agresseurs.

Par Margaux D’adhémar

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