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Un an de prison à Demba Kébé pour avoir agressé sexuellement une ado sur son lit d’hôpital

Un an de prison à Demba Kébé pour avoir agressé sexuellement une ado sur son lit d’hôpital

Un ex-préposé aux bénéficiaires qui a profité de la grande vulnérabilité d’une adolescente pour l’agresser sur son lit d’hôpital est condamné à un an de prison.

Demba Kébé travaillait à l’unité de traumatologie de l’hôpital de l’Enfant-Jésus en 2016, lorsqu’il a fait des attouchements aux parties génitales de la victime de 17 ans.

Cette dernière était hospitalisée à la suite d’un grave accident l’ayant laissée dans le coma durant deux semaines.

À son réveil, elle était consciente, mais paralysée et incapable de parler.

Prisonnière de son corps
Elle a dit s’être sentie prisonnière de son corps lorsque le préposé l’a agressée.

La jeune femme qu’on ne peut identifier a indiqué au juge que les gestes de Kébé ont eu des répercussions graves sur sa vie.

Ç’a fait basculer ma vie sexuelle et personnelle, a-t-elle tenu à mentionner au juge.

Alors qu’elle était malade, elle a même préféré ne pas consulter.

Je ne voulais pas être hospitalisée de nouveau, a déclaré la victime.

Demba Kébé, 53 ans, a écouté son témoignage sans montrer d’émotion.

L’homme d’origine sénégalaise a été déclaré coupable au terme d’un procès. Encore aujourd’hui, il nie les faits.

Son avocat avait suggéré de lui imposer 3 mois de prison, à purger les fins de semaines, alors que la poursuite réclamait 18 mois d’emprisonnement.

Discrédit sur un travail noble
Il jette un discrédit sur le noble travail de ceux qui prennent soin des gens, s’est offusqué le procureur de la Couronne, Me Michel Bérubé.

Le juge Jean Beaulieu a estimé qu’une peine de 12 mois de détention s’imposait dans les circonstances.

Kebe qui a été congédié après les événements devra aussi respecter une probation de trois ans lorsqu’il sortira de prison.

Son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.

La victime a accueilli la peine d’emprisonnement avec soulagement.

Yannick Bergeron

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