Il y a quelques jours, la compagnie sédunoise Cirqu’en choc rentrait d’une tournée de deux semaines au Sénégal. Un moment de partage dans un pays où l’accès à la culture est limité.
Au départ, une pointe d’appréhension. La peur de ne pas se faire comprendre, la crainte des réactions de l’autre. Mais le rire est universel. Estelle et Tania de la compagnie sédunoise Cirqu’en Choc ont en eu la preuve il y a quelques jours. Elles ont tourné au Sénégal avec leur spectacle Choc’olalaaah, élaboré en Valais en 2009.
«L’envie d’exporter le spectacle était présente dès le début du projet, se souvient Estelle Borel, directrice artistique de la compagnie. On ne pensait pas, toutefois, qu’on l’emmènerait aussi loin.» Deux semaines de voyage, trois villes, cinq spectacles. Le duo traverse un pays où l’accès à la culture est limité, et ce, grâce à l’association culturelle Djarama.
«Nous avons dû jongler avec les imprévus. Faire avec les infrastructures en place. Cela a été un apprentissage très enrichissant pour nous», poursuit la jeune artiste, qui rêve désormais d’emmener le spectacle, ailleurs. Surtout, le duo est rentré avec la tête remplie d’idées et l’envie, concrète, de monter un nouveau spectacle directement inspiré de leur périple africain.
Nof avec Le Nouvelliste