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SOS Casamance veut généraliser le projet « Un village, une école, une bibliothèque » en Casamance

SOS Casamance, une association composée d’émigrés sénégalais basés en France, est dans une dynamique de mobiliser un montant de 32 millions de francs CFA pour venir en aide aux populations du village de Diabir (Bignona, sud) avec la réhabilitation d’infrastructures scolaires et sanitaires, a dit son président Amadou Sylla.

« Tout est parti d’un post sur les réseaux sociaux alertant sur l’état d’insécurité de l’école élémentaire du village de Diabir. Nous avons établi le contact avec les populations et décidé de nous engager en réhabilitant l’école élémentaire », a expliqué M. Sylla.

Le président de SOS Casamance était en visite dimanche dans le village de Diabir en compagnie de responsables d’organisations partenaires et des volontaires français. Sous un grand manguier au milieu du village, des femmes des jeunes et des personnes âgées ont longuement échangé avec le président de SOS Casamance.

« Nous travaillons avec une Fondation qui nous accompagne dans le volet financement du projet. Nous sommes dans cette dynamique de mobiliser une enveloppe de 32 millions FCFA pour construire deux blocs de trois salles de classes, un bloc administratif et des toilettes », a assuré Amadou Sylla après une visite à l’école élémentaire.

« L’école est dans une situation chaotique. Nous savons que l’Etat du Sénégal a initié une politique pour arriver à zéro abri provisoire. En tant que patriotes vivant à l’étranger, nous voulons apporter notre part de contribution dans cette politique étatique », a souligné Amadou Sylla.

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Il a magnifié la « dynamique qui est née au village depuis l’arrivée des volontaires français envoyés par SOS Casamance pour la prise en charge des préoccupations locales ».

« L’Etat ne peut pas tout faire. Il faut que les organisations et les citoyens se mobilisent pour relayer les pouvoirs publics dans certaines interventions sociales. SOS Casamance est dans cette dynamique. Nous voulons mobiliser une bonne partie du financement pour démarrer les travaux », a poursuivi le président de SOS Casamance qui a aussi promis de faire « quelque chose pour réhabiliter la case de santé ».

« Cette visite suscite de réels espoirs pour le village. L’école est dans un état d’insécurité extrême. Les cours se déroulent dans une grande atmosphère d’insécurité et de peur. Récemment une partie du mur de ma classe a cédé. Pas plus tard qu’avant-hier mes élèves ont tué un serpent noir dans ma classe », a raconté Ansoumana Diédhiou, enseignant à l’école élémentaire de Diabir.

« Diabir est notre village test. Mais l’ambition est d’aller dans plusieurs villages de la Casamance pour y installer des projets d’infrastructures scolaires. Nous avons un grand projet ambitieux intitulé « Un village, une école, une bibliothèque ». Nous travaillons avec plusieurs partenaires dans ce sens », a annoncé le président de SOS Casamance.

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