Site icon Senef.fr

Saidou Diao ne sera pas finalement expulsé au Sénégal, la préfète du Lot, Claire Raulin va étudier sa demande de régularisation par le travail

Plus de 350 personnes se sont mobilisées jeudi 25 juillet devant la sous-préfecture de Figeac pour soutenir Saidou Diao sous le coup d’une expulsion fixée au 15 août prochain.

La situation de cet homme de 38 ans d’origine sénégalaise, en situation irrégulière et employé depuis un an et demi dans une brasserie du centre-ville de Figeac a suscité un large mouvement de solidarité à l’initiative de la Cimade qui le suivait dans ses démarches.

En marge de ce rassemblement, une audience a été accordée par la sous-préfète de Figeac à une délégation composée de représentants de la Cimade Figeac, Jean-Luc Morestin et Mariff Delpeuch, du maire de la ville André Mellinger et de l’employeur de Saidou Diao, Cyril Lalanne. Ils ont pu faire valoir la demande de régularisation par le travail qui était en cours de finalisation et devait être déposée dans les prochaines semaines. Un sursis à exécution qui doit permettre d’étudier sa demande de régularisation par le travail.

Le cas de Saidou à Figeac a récemment attiré l’attention après que la préfète du Lot a décidé de suspendre sa mesure d’éloignement du territoire pour examiner sa demande de régularisation par le travail.

Saidou, un ressortissant sénégalais, réside en France depuis plusieurs années. Il est bien intégré dans la communauté de Figeac, où il a trouvé un emploi stable. Toutefois, en raison de son statut administratif irrégulier, il a fait face à une mesure d’expulsion qui menaçait de le renvoyer dans son pays d’origine.

Les habitants de Figeac, ainsi que ses collègues et employeurs, ont manifesté leur soutien à Saidou, soulignant son intégration réussie et son rôle positif dans la communauté locale.

Face à cette mobilisation et aux arguments en faveur de sa régularisation, la préfète du Lot a pris la décision de suspendre la mesure d’éloignement.

Cette suspension permet à Saidou de rester en France pendant que sa demande de régularisation par le travail est examinée. La préfète a souligné que chaque cas devait être traité avec attention et humanité, en tenant compte des circonstances individuelles et des contributions des personnes concernées à la société française.

Quitter la version mobile