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Rencontre avec le Docteur Ibrahima Dia, nouvel adjoint à Limoges

Rencontre avec le Docteur Ibrahima Dia, nouvel adjoint à Limoges

À 44 ans, Ibrahima Dia est le nouvel adjoint au maire de Limoges en charge de la politique de la ville et de l’attractivité des quartiers. Mais il ne perd pas de vue sa terre natale.

« J’aimerais que vous me nommiez Docteur Ibrahima Dia dans votre article. Un doctorat, vous savez, ce n’est pas rien… » Et pour cet universitaire de formation, le titre a une valeur forte. Celle du travail accompli pour ce Sénégalais d’origine, arrivé en 2004 à Limoges pour y finir ses études de droit. Et le Dr Ibrahima Dia peut être fier de son cursus.

De l’UNEF à la mairie
Enseignant pendant onze ans dans sa ville d’adoption puis à Bordeaux, il s’apprête à ouvrir un cabinet d’avocats en octobre. Marié et père de deux enfants, il mène aussi une carrière politique en tant que porte-parole du chef d’État sénégalais en France chargé de sa stratégie.

« J’ai toujours fait de la politique, avoue-t-il. Mes engagements datent de la fac de droit. » Et de cette époque son amitié avec Guillaume Guérin, le désormais président de Limoges Métropole.

À l’époque, ce dernier est le « patron » de l’Union nationale interuniversitaire (UNI) à l’université limougeaude et celui qui n’est pas encore docteur à la tête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). Bref, l’un à droite, l’autre à gauche. Qu’importe, les liens qui vont se tisser entre les deux dépassent largement les clivages.

À l’époque, ce dernier est le « patron » de l’Union nationale interuniversitaire (UNI) à l’université limougeaude et celui qui n’est pas encore docteur à la tête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). Bref, l’un à droite, l’autre à gauche. Qu’importe, les liens qui vont se tisser entre les deux dépassent largement les clivages.

« L’humanisme n’a pas de parti. Il est universel », plaide Dr Dia qui est aussi à la tête de la Fondation Senghor France. La Ville étant le premier partenaire de la fondation à Limoges, c’est par ce biais qu’il a rencontré le maire Émile Roger Lombertie. Bien avant que Guillaume Guérin ne lui propose de rejoindre la liste Limoges au Cœur.

D’ailleurs, il a intégré le cabinet du maire comme chargé de l’entrepreneurial des jeunes dans les quartiers prioritaires. Une mission d’une année qui vient de s’achever. « Pendant le confinement, les masques dans les quartiers, c’est moi », souffle-t-il fièrement.

Développer les relations avec l’Afrique
Tout logiquement donc, il s’est vu confier le portefeuille de la politique de la ville, succédant ainsi à Catherine Mauguien-Sicard désormais en charge de la sécurité, rénovation urbaine et habitat. Il aura également pour mission de rendre plus attractifs les quartiers.

« Aujourd’hui, je poursuis le travail initié par le maire quand je faisais partie de son cabinet », explique-t-il sobrement en rendant hommage à celle qu’il remplace. Mais celui qui préside l’Association des Sénégalais du Limousin s’est fixé une autre mission : celle de continuer à développer les relations avec l’Afrique qu’il a au cœur comme Limoges.

Maryline Rogerie avec Le Populaire

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