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Prison ferme pour les membres d’un réseau d’immigration clandestine d’Africains de l’Ouest entre l’Italie et la France

Dix personnes ont été condamnées à des peines d’un à cinq ans de prison pour avoir participé à un réseau d’immigration clandestine entre l’Italie et la France.

Le tribunal correctionnel de Lyon a prononcé vendredi des peines d’un an à cinq ans d’emprisonnement contre les dix protagonistes d’un réseau d’immigration clandestine entre l’Italie et la France, qui a permis l’entrée de plus d’un millier de migrants via les Alpes et la gare de Nice.

Les prévenus, originaires d’Afrique de l’Ouest pour la plupart, comparaissent depuis mardi devant le tribunal correctionnel pour aide au séjour irrégulier en bande organisée et association de malfaiteurs

Le tribunal a prononcé des peines d’interdiction du territoire français de cinq et dix ans contre quatre condamnés d’origine africaine, ainsi que trois amendes de 200 à 3 000 € pour des délits routiers liés au transport de migrants par les cols et les tunnels de Savoie et des Hautes-Alpes. Le parquet avait requis jeudi des peines de six mois avec sursis à huit ans de prison ferme.

Mandat d’arrêt contre un condamné
Le tribunal a déclaré coupables les dix hommes d’aide à l’entrée irrégulière d’un étranger en France en bande organisée, pour leurs rôles de chauffeurs, de passeurs ou de commanditaires, dans cette filière qui partait de Turin en Italie.

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Un mandat d’arrêt a été émis contre un des condamnés absents du procès. Enfin, un loueur de fourgonnettes d’origine chinoise a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour travail dissimulé.

Le tribunal correctionnel n’a pas retenu les délits supplémentaires d’association de malfaiteurs et de mise en danger de la vie d’autrui.

Instruite par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon, cette affaire portait sur l’organisation de plusieurs dizaines de voyages clandestins, par fourgonnettes puis par trains, de 2016 à 2018, entre Turin (Italie) et la région parisienne, via les Alpes.

Selon l’information judiciaire, les migrants d’origine africaine et en situation irrégulière, devaient payer de 300 à 350 € pour un trajet.

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