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Pour « dégradation par inscriptions à caractère raciste » une enquête est ouverte par la gendarmerie de Puy-en-Velay, après la découverte d’une série de tags à Loudes

Pour « dégradation par inscriptions à caractère raciste » une enquête est ouverte par la gendarmerie de Puy-en-Velay, après la découverte d’une série de tags à Loudes

Une enquête en flagrance pour « dégradation par inscriptions à caractère raciste » a été ouverte par la gendarmerie, après la découverte d’une série de tags à Loudes (Haute-Loire), où réside un jeune Malien menacé d’expulsion, ont indiqué mardi 16 mars des sources concordantes.

Le préfet de la Haute-Loire, Eric Etienne, a condamné « fermement cet acte et signalé les faits au procureur de la République du Puy-en-Velay », dans un communiqué. Les inscriptions ont été découvertes vendredi puis à nouveau dimanche en bordure d’un rond-point fréquenté de cette commune de l’agglomération du Puy-en-Velay.

Elles indiquent : « Continuer M. Etienne : OQTF pour tous ces nègres », « Bravo Monsieur le préfet, les noirs dehors » ou encore « Vive le Pen, Etienne et Papon ». « Elles ont depuis été effacées par les services du conseil départemental », a précisé à l’AFP le maire de Loudes, Laurent Barbalat, dénonçant des « propos inacceptables ».

Madama Diawara, un Malien de 19 ans hébergé depuis décembre 2018 par un couple d’enseignants de Loudes, est sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) du préfet de la Haute-Loire, qui l’a par ailleurs assigné à résidence vendredi soir, après l’annulation de son placement en centre de rétention administrative par la cour d’appel de Lyon.

« L’examen du recours devant le tribunal administratif de Lyon de l’OQTF, qui était prévu mardi matin, a été reporté hier à une date ultérieure indéterminée », a déclaré à l’AFP Véronique de Marconnay, enseignante qui héberge le jeune homme.

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