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Plus de 400 personnes ont marché pour Gaye Camara tué à Epinay sur Seine

Cet homme de 26 ans a été tué d’une balle tirée par un policier, à Epinay-sur-Seine, le 17 janvier.

Deux enquêtes sont en cours : l’une est menée par la police des polices pour déterminer les circonstances exactes de son décès.

« Justice pour Gaye, Justice pour Gaye », ont-ils scandé sans relâche dans le quartier du Bois de Grâce, à Champs-sur-Marne, ce dimanche après-midi. Ils étaient 400 selon la police à manifester leur désir de justice, onze jours après la mort de Gaye Camara, 26 ans, décédé après avoir reçu une balle dans la tête, tirée par un policier, à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le 17 janvier dans la nuit.

La marche, organisée par ses proches qui n’ont pas souhaité s’exprimer, a démarré à l’angle de l’avenue Ampère et du boulevard Archimède. Nombre de marcheurs arboraient un tee-shirt blanc, où il était écrit « Vérité et justice pour Gaye Camara ».

C’est dans le calme que la manifestation – à laquelle ont participé beaucoup de jeunes mais aussi des familles avec enfants — s’est déroulée, les manifestants s’arrêtant parfois pour donner de la voix. « Descendez pour Gaye », ont-ils crié en bas d’un immeuble du quartier pour inviter les habitants à les rejoindre.

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« C’était mon copain, il était cool, il n’a jamais eu de problème avec la police, il faut que les gens nous entendent », confie un jeune homme dans le cortège.

« Il était proche de mes frères. J’habitais la Cité Blanche, côté Noisiel, tandis que lui habitait côté Champs-sur-Marne. Il avait toujours des mots gentils. Il me disait : tu es le meilleur des frères », sourit Mohammed, 40 ans.

Paroles et slogans étaient très durs envers la police, que certains accusaient de s’en prendre « aux jeunes les plus démunis » : « Ni pardon, ni oubli ».

Deux enquêtes sont en cours. L’une est menée par la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Elle a été ouverte pour « recel de vol, refus d’obtempérer et tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

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L’autre – confiée à l’IGPN, la police des polices- doit permettre de comprendre pourquoi trois policiers ont ouvert le feu en direction de la voiture conduite par Gaye Camara.

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