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Le Panazolais Christophe Verger sur les pas de Léopold Sédar Senghor

Le Panazolais Christophe Verger sur les pas de Léopold Sédar Senghor

C’est dans les beaux quartiers du VIIe arrondissement de Paris, où se situe l’ambassade du Sénégal, que le Panazolais Christophe Verger a été désigné délégué général de la future antenne française de la Fondation Léopold Sédar Senghor.

Honoré mais surpris, Christophe Verger qui reconnaît humblement « ne pas être un spécialiste ni de l’Afrique, ni de Senghor » assumera pourtant avec envie, passion, assiduité et bénévolement cette nouvelle charge qui lui incombe. Il est désormais le tout nouveau délégué général de l’antenne de la Fondation Léopold Sédar Senghor en France.

La Fondation Léopold Sédar Senghor, c’est quoi ?
Cette Fondation, créée en 1975 par des intellectuels sénégalais, a une vocation philosophique, culturelle, humaniste. Parrainée par Léopold Sédar Senghor lui-même, la Fondation prend en compte la francophonie, le dialogue entre les civilisations et promeut la civilisation universelle, chère à Senghor.

Pourquoi Christophe Verger ?

Ce dernier est engagé dans différentes coopérations universitaires, professionnelles et culturelles avec le Sénégal, comme la coopération décentralisée entre Panazol et Diofior, ou encore la supervision des partenariats conclus avec l’association des maires du Sénégal et entre l’Institut de la gouvernance territoriale de l’université de Dakar et l’institut de préparation à l’administration générale de Limoges (IPAG)…

Christophe Verger est également président de l’union régionale du syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT) ainsi que délégué de la commission Europe et relations internationales du syndicat pour le Sénégal. Il est donc un homme de réseaux qui permettra à la Fondation de rayonner à l’international.

Quelle feuille de route ?
Premièrement, il devra installer et animer une antenne de la Fondation en France. « Pour l’instant, j’en suis à une étude de faisabilité sur des lieux (grandes villes au rayonnement international, attachées à la francophonie…) où pourrait être installée cette antenne. La décision du choix final sera prise par les sages du conseil d’administration », précise-t-il.

Christophe Verger devra ensuite rechercher : des partenariats pour consolider et développer les ressources financières de la Fondation, des partenariats scientifiques, éducatifs et culturels. Il devra participer au rayonnement de la Fondation à l’international, développer de nouveaux outils numériques, diffuser les travaux de la Fondation et bien d’autres choses encore…

Parmi ses nombreuses missions, l’une lui tient particulièrement à cœur : « le lancement d’une démarche d’inscription au patrimoine matériel et immatériel de l’Unesco du Royaume d’enfance (une douzaine de communes) du président Senghor, micro-région sénégalaise située dans le Sine-Saloum », explique Christophe Verger.

Si le nouveau délégué général a accepté cette mission, c’est aussi simplement par amour de l’Afrique. « Je n’étais jamais allé en Afrique subsaharienne mais ce fut une révélation. Les habitants m’ont beaucoup plu, leurs sourires, leur joie de vivre. Ils m’apportent énormément. Nos relations ne sont pas à sens unique. Il y a une belle réciprocité. L’Afrique apprend à relativiser, à prendre conscience de ses priorités et du monde qui nous entoure. »

Léopold Sédar Senghor, c’était qui ?
Léopold Sédar Senghor, né le 9 octobre 1906 à Joal, petite ville côtière du Sénégal, est décédé le 20 décembre 2001 à Verson, en France.

Léopold Sédar Senghor est un poète, un écrivain, un homme d’État français, puis sénégalais, ainsi que le premier président de la République du Sénégal (1960-1980). Il fut aussi le premier Africain à siéger à l’Académie française, le 2 juin 1983, au fauteuil du duc de Lévis-Mirepoix (le 16e fauteuil). Il a également été ministre en France avant l’indépendance de son pays. Il est le symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies pour ses partisans ou du néocolonialisme français en Afrique pour ses détracteurs.

Stéphanie Barrat

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