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Le client d’une laverie passé à tabac après avoir demandé le port du masque

Battue à coups de batte de baseball, la victime était accompagnée de ses deux enfants de cinq et sept ans.

Un client d’une laverie à Soisy-sous-Montmorency (Val-d’Oise) a porté plainte lundi 3 août après avoir été roué de coups par quatre personnes, dont l’une à qui il avait précédemment demandé de respecter la consigne du port du masque.

L’agression a eu lieu dimanche vers 16h45 dans une laverie automatique située dans un quartier populaire de cette ville, selon la plainte pour «violence aggravée» consultée par l’AFP.

«J’étais en train de plier mes vêtements pour les mettre dans un sac. J’ai demandé au monsieur de porter le masque. C’est écrit que c’est obligatoire et c’est la loi», a expliqué à l’AFP la victime, un homme de 44 ans, qui était accompagné de ses deux enfants de cinq et sept ans. «Il m’a dit  »je fais ce que je veux »», a-t-il poursuivi, précisant avoir réitéré cette demande vu la configuration des lieux.

La consigne du port du masque, obligatoire dans les endroits clos pour limiter la propagation du coronavirus, est affichée dans la laverie, a confirmé un membre du conseil syndical de la résidence. Après une altercation verbale houleuse, le jeune homme non masqué est sorti de la laverie puis est revenu sur place accompagné de renforts, selon le plaignant.

Batte de baseball
Deux hommes ont alors frappé la victime à coups de batte de baseball, deux autres à mains nues, selon des images de vidéosurveillance consultées par l’AFP. L’expédition punitive, qui n’a duré que quelques secondes, s’est poursuivie une fois la victime au sol, selon ces images. Transportée à l’hôpital d’Eaubonne, elle souffre d’un traumatisme crânien avec une plaie, de contusions et de douleurs lombaires, selon le rapport médical.

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La victime, qui réside dans ce quartier depuis une trentaine d’années, a assuré ne pas connaître ses agresseurs. «J’ai eu six points de suture derrière le crâne, juste au dessus de ma nuque. S’ils touchaient ma nuque c’était fini, à deux centimètres près c’était la morgue. Mais attendez… pour un masque ?», s’indigne ce père de famille, dont les enfants sont «choqués».

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