Six membres de Jappoo Sénégal viennent de rentrer du pays de la Teranga. Ils y ont rencontré les partenaires locaux et fait le point sur les actions menées en commun.
Solidarités
« Ce déplacement a lieu tous les deux ans. Il donne lieu à des échanges fructueux, de belles rencontres et un plein de motivation pour poursuivre le travail entamé », relatent avec enthousiasme les membres de la délégation qui était composée de quatre familiers, Marie-Jo et Hubert Guesdon, ainsi que Louisette et René Le Mee, mais également de deux personnes pour qui c’était les premiers pas au Sénégal, Danielle Hamon et Catherine Philouze, « notre appréhension a été vite balayée par l’accueil chaleureux des personnes rencontrées », affirment-elles.
Le périple partait du centre agricole de Keur Moussa, près de Dakar, où l’association finance la formation de quelques élèves et qui vient d’être doté d’un tracteur récemment envoyé par container.
Des chèvres pour financer la scolarité
Par la suite, la délégation allait à 150 km de là, dans la région de Diourbel, où Jappoo mène des actions en faveur de l’éducation, avec divers moyens, « des parrainages concernant une cinquantaine d’enfants, une aide à quatre écoles, et le soutien de la formation professionnelle de huit jeunes, détaille Hubert Guesdon, le président, ces actions sont suivies et contrôlées par Mamour Sylla, réfèrent local de Jappoo et inspecteur de la petite enfance. »
L’opération « passeport pour l’école », entre autres, connaît un beau succès, « elle consiste à doter un élève de deux chèvres dont les revenus financent la scolarité, explique Hubert Guesdon, vu son bon déroulement, l’opération va être étendue à d’autres écoles et diversifiée suivant les situations, avec d’autres animaux : des moutons, des poules ou même des cochons. »
Ce séjour était également l’occasion de rencontrer les autorités locales, afin de travailler en synergie et de constater l’évolution de projets économiques, comme la plantation d’arbres fruitiers qui arrivent en production, une boutique de couture performante ou la mise en place d’une petite unité d’embauche et d’un élevage avicole.
L’association n’oublie pas son action envers la santé. Ainsi, Catherine Philouze, qui avait préparé à cet effet le matériel médical approprié, a pu s’entretenir avec des collègues sages-femmes dans plusieurs centres.
Toutes ces actions nécessitent des financements : dimanche 11 février, à 14 h 30, salle Palante, les Zygomatoks, de Trémuson interpréteront Un pépin dans les noisettes.
Le bénéfice de la soirée ira à ces projets éducatifs. Réservation au tél. 06 74 67 66 84
Avec Ouest France