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La Cour d’Appel de Pau confirme la condamnation de Marie Odile Mbengue Morlet pour escroquerie portant sur 56.000 euros

La Cour d’Appel de Pau confirme la condamnation de Marie Odile Mbengue Morlet pour escroquerie portant sur 56.000 euros

Confirmation de la condamnation de Marie-Odile Mbengue Morlet dans l’affaire de l’escroquerie du Trinquet Solidaire par la Cour d’appel de Pau.

La Cour d’appel de Pau a récemment confirmé la condamnation de Marie-Odile Mbengue Morlet, prononcée précédemment par le tribunal de Bayonne, dans le cadre de l’affaire de l’escroquerie du Trinquet Solidaire.

Cette décision vient clore un chapitre judiciaire marqué par des accusations d’abus de confiance et de détournement de fonds s’élevant à 56 000 euros.

Marie-Odile Mbengue Morlet, ancienne présidente de l’association Luzienne Marple Afrique Solidarité avait été reconnue coupable d’abus de confiance pour son implication présumée dans le détournement de fonds après avoir collecté des fonds d’entraide humanitaire entre janvier 2018 et mars 2020 à Saint-Pée-sur-Nivelle et destinés à un projet de trinquet Solidaire au Sénégal, un projet qui se voulait être une initiative philanthropique.

Le projet de trinquet solidaire au Sénégal naquit en 2018, en réplique du Maitena de la rue du Midi à Saint-Jean-de-Luz, avec un volet social pour l’accueil des enfants des rues et des personnes nécessiteuses. Près de 60 000 euros avaient ainsi été récoltés avec des opérations solidaires montées par de bonnes âmes.  

Marie Odile Mbengue Morlet avait soutenu lors de la première audience que le projet de trinquet solidaire au Sénégal s’était transformé en centre social.

Signalons que les donateurs particuliers et ceux de la paroisse Saint-Pierre de l’Océan qui avaient financé la réalisation d’un trinquet solidaire  de 250 m² au Sénégal et d’un coût total estimé 110 000 euros , incluant notamment un gymnase et une cuisine

La condamnation infligée par le tribunal de Bayonne comprend une amende de 1 500 euros, sanctionnant ainsi le préjudice financier causé ainsi qu’une peine d’inéligibilité de 2 ans.

En première instance, elle avait été condamnée le 10 mai à huit mois de prison avec sursis et à 3 000 euros d’amende, conformément aux réquisitions du parquet.

L’affaire avait suscité l’indignation au sein de la communauté locale, car le trinquet solidaire était censé être un projet bénéfique destiné à soutenir des causes humanitaires. Les allégations d’escroquerie ont ébranlé la confiance des donateurs et des participants au projet, jetant une ombre sur l’intégrité de l’initiative.

La cour d’appel de Pau a examiné en détail les éléments de l’affaire avant de confirmer la culpabilité de Marie-Odile Mbengue Morlet.

Les juges ont pris en considération les preuves présentées lors du procès initial ainsi que les arguments avancés par la défense de l’accusée. Après délibération, la cour a estimé que la condamnation prononcée par le tribunal de Bayonne était justifiée et en adéquation avec les faits établis au cours de l’enquête.

En plus de l’amende, la Cour d’appel a également confirmé le rejet des recours présentés par Marie-Odile Mbengue Morlet. Cela signifie que la condamnée devra assumer pleinement les conséquences de ses actes, sans possibilité d’inverser la décision par des moyens légaux.

Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds destinés à des projets solidaires.

Les conséquences juridiques qui en découlent servent également d’avertissement quant aux implications légales liées à de telles malversations financières, et elles encouragent la vigilance accrue dans le domaine des initiatives caritatives.

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