Un habitant de Marsat (Puy-de-Dôme) a acheté 1.200 euros un permis de conduire sénégalais pour super-lourd à une personne rencontrée à Châtel-Guyon.
Le bonhomme qui voulait avoir le permis super-lourd sans le passer, pensait avoir trouvé la bonne combine lorsqu’il fut pris d’un doute.
Une fois ce permis sénégalais en poche, il s’est demandé s’il allait obtenir son équivalent français, alors qu’une erreur avait été commise sur sa date de naissance.
Et où mieux se renseigner qu’auprès de la police ?
Pour en avoir le cœur net, le chauffeur s’est donc tout bonnement rendu au commissariat de Riom.
Les policiers de Riom ont fait un peu de pédagogie et rappelé à l’acheteur malheureux « que le permis de conduire ne s’achetait pas et qu’on ne peut pas s’attendre à avoir un vrai permis sans passer d’examen ». Sans oublier de lui préciser qu’en matière de permis lourd et super-lourd, il n’y a aucune équivalence entre un permis étranger et un permis français.
Le vendeur du permis sénégalais est, lui, convoqué devant la justice.
