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Etudiants sénégalais en France : «Certains abandonnent les études pour des boulots de survie»

Etudiants sénégalais en France : «Certains abandonnent les études pour des boulots de survie»

Des étudiants sénégalais en France

La précarité que vivent les étudiants sénégalais en France, est une réalité. En attestent les propos de Moïse Sarr, le chef du service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, basé à Paris.

Dans un entretien avec l’Observateur, il magnifie les actes posés par l’État du Sénégal dans l’amélioration des conditions de vie et de séjour des étudiants sénégalais à l’étranger.

Aucun retard de paiement des bourses d’études n’est noté depuis un moment, relève-t-il.

« Aujourd’hui, tous nos paiements sont réguliers et maîtrisés. Tous les premiers du mois, nos paiements sont effectués et instantanément, un mail est envoyé à l’étudiant, pour l’en informer. Il faut également retenir que le service à un site internet (www.sgee.org) où tout allocataire dispose d’un espace personnel et sécurisé, lui permettant, entre autres, de suivre son paiement et le statut de son renouvellement », renseigne Moise Sarr.

« Le temps des retards de paiement est révolu », a-t-il ajouté, non sans déplorer les conditions de vie de certains étudiants sénégalais, obligés d’abandonner leurs études du fait de la précarité.

Le chef du service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger de constater, qu’aujourd’hui, beaucoup de Sénégalais sont tentés d’envoyer leurs enfants à l’étranger, sans pour autant avoir les moyens de leur ambition.

« L’Europe n’est plus ce qu’elle était, depuis la crise des subprimes. Certains jeunes se retrouvent parfois dans une situation de précarité qui devient alors un frein à la réussite dans leurs études. La conséquence est sans appel : certains abandonnent les études pour des boulots de survie, sans pour autant avoir le courage d’en informer les parents. L’État accompagne les étudiants avec des milliers de bourses et aides attribuées chaque année. Le gouvernement apporte son soutien, mais une fois de plus, dans la limite du possible », rassure Moïse Sarr.

 

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