Le multiple champion de France des 100 m et 200 m, déjà sanctionné en raison d’un contrôle antidopage positif, devra rajouter une suspension de 18 mois pour avoir manqué trois contrôles à la suite, selon L’Equipe.
Il ne courra plus avant juillet 2026.
Selon une information de l’Équipe, les ennuis s’accumulent pour le sprinteur français Mouhamadou Fall. Depuis avril et jusqu’en janvier 2025, l’ancien champion de France du 100 m est suspendu en raison d’un contrôle positif à l’heptaminol tombé à l’été 2023.
Âgé de 32 ans, il vient d’apprendre qu’une autre lourde sanction lui tombe sur le dos. La commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) lui inflige une autre suspension de 18 mois qui prendra la suite de l’actuelle. Fall est suspendu pour des manquements à ses obligations de localisation antidopage.
Selon l’Équipe, la nouvelle affaire a commencé au printemps 2022, quand le sprinteur avait, selon l’AFLD, manqué par trois fois à ses obligations de localisation en moins d’un an. En juillet 2023, la commission des sanctions de l’AFLD, un organe indépendant, a pourtant décidé de le relaxer jugeant que le troisième manquement n’était pas recevable.
« Ah les poooorcs… »
Mais l’AFLD elle-même a ensuite fait appel de la décision de la commission des sanctions, devant le Conseil d’État qui lui a donné raison. Son dossier a donc été réétudié.
Le sprinteur a été sanctionné d’une suspension de 18 mois, inférieure à celle de 48 mois (4 ans) que demandait l’AFLD. Il ne pourra pas reconcourir en compétition avant juillet 2026. Mercredi en fin d’après-midi mercredi, Mouhamadou Fall n’avait réagi que brièvement dans une story Instagram : « Ah les poooorcs July 2026 Bon bah… full retour aux buziness ».
