Environ 460 migrants sauvés par SOS Méditerranée et la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) sont bloqués depuis plus d’une semaine en mer.
Ces ONG ont appelé vendredi à Genève à un port sûr de débarquement.Des bébés figurent parmi les personnes secourues. Certains migrants souffrent de « graves complications médicales ».
En 60 heures, le navire de sauvetage de SOS Méditerranée, en partenariat avec la FICR, a été confronté à « un nombre d’embarcations en détresse jamais atteint auparavant », soit dix qui étaient en mauvais état et surchargées.
Depuis, les collaborateurs des deux entités font face à un nombre accablant de cas de déshydratation, d’infections et d’autres blessures.
Deux femmes enceintes de neuf mois ont été évacuées. « Le blocus actuel pour leur débarquement doit s’achever sans délai », a estimé le directeur des opérations de SOS Méditerranée.
« La situation devient de plus en plus désespérée pour ceux qui cherchent sécurité et protection. Nous ne pouvons pas continuer à faire face à ce même défi », selon le président de la FICR Francesco Rocca.
« Nous avons besoin de solutions à long terme, y compris un engagement pour des voies légales sûres et régulières », ajoute-t-il.
SOS Méditerranée et la FICR appellent les Etats européens à la solidarité et à garantir les droits humains.