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Des étudiants d’Amu préparent un voyage humanitaire à Niafrang et Kabadio et font appel aux dons

Des étudiants d’Amu préparent un voyage humanitaire à Niafrang et Kabadio et font appel aux dons

Ils sont sept étudiants d’Aix-Marseille Université. En médecine, pharmacie ou lettres. Entre 19 et 23 ans. Et animés d’un désir farouche de mener à bien un projet humanitaire à l’international, à un moment de leur vie où ils en ont la possibilité. À travers l’association Emassi (étudiants marseillais actifs dans la société et la solidarité internationales), ils ont d’abord défendu leurs motivations dans une lettre et postulé pour trois choix de projet – au total, 150 jeunes sont retenus dans l’année. Ce sera le Sénégal, cet été, pour Chaïma, Cécile, Louise, Nathan, Salomé, Florent et Nina.

« On part du 4 au 28 juillet, en partenariat avec l’association aixoise Le Cobiac (collectif de bibliothécaires et intervenants en action culturelle), détaille Florent, étudiant en médecine. L’idée est de faire des animations avec des enfants âgés de 6 à 14 ans de deux villages un peu reculés, Niafrang et Kabadio, pour les sensibiliser aux livres, à la langue française. » Nom de code du projet : Muuñ ngir Sénégal (Un sourire pour le Sénégal en wolof, dialecte majoritairement parlé là-bas).

« Sur place, on sera tous hébergé gratuitement dans la maison d’un villageois »
Apprendre le français à ces petits Sénégalais qui vivent souvent très loin de leur école et dans des communautés où l’on parle principalement le dialecte local. « À partir du collège, beaucoup décochent car ils ne parlent pas assez bien le français. Mais ils seront en vacances alors nous allons faire de la pédagogie à travers des activités ludiques telles que le chant, l’informatique, la lecture, le théâtre, le sport, poursuit Salomé (en médecine).

On a récolté des fonds toute l’année pour acheter du matériel pédagogique. Une grosse partie du budget est dédiée à l’achat de vélos sur place pour que les gamins puissent se rendre plus facilement à l’école. » Si les étudiants ont déjà récolté près de 3 000 euros grâce à diverses actions, ils lancent un appel pour faire grossir leur cagnotte et le volume de matériel à emporter sur place (lire ci-contre). Et tiennent à préciser chacun finance son propre voyage. « Sur place, on sera tous hébergé gratuitement dans la maison d’un villageois, ajoute Louise (en médecine). On lui paiera simplement les repas. »

Une belle manière de vivre immergée dans les us et coutumes locales. « Nous allons pouvoir découvrir une autre culture, commente Chaïma (en pharmacie). Et visiter un hôpital à Dakar, en arrivant, pour mieux se rendre compte de comment cela fonctionne dans un pays plus pauvre. »

Pour Nathan (en médecine), il s’agira aussi d’aller sur les traces de ses « origines sénégalaises. Et puis cette aventure va sûrement nous donner envie de poursuivre un engagement humanitaire, une fois médecins, même occasionnel ».

Avec La Provence

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