En marge du grand forum de la société Challenge-Africa, prévu le 05 juillet à Paris, son cofondateur, Samsdine Diagne, rencontrait, hier, la presse. C’était pour entretenir les journalistes de l’importance que les jeunes talents de la diaspora ont de venir travailler dans leur pays d’origine.
« Charité bien ordonnée commence par soi-même ». C’est le slogan qu’a utilisé, hier, lors d’une rencontre avec la presse, M. Samsdine Diagne, cofondateur de la société Challenge-Africa. Ceci, pour inciter la jeunesse africaine à revenir dans leur pays d’origine et promouvoir le développement de l’élite africaine.
C’est d’ailleurs le sens de la rencontre qui se tiendra le 05 juillet prochain. En effet, la société Challenge-Africa facilite la mise en relation entre les talents africains et de la diaspora avec des entreprises qui cherchent à recruter en Afrique. En ligne droite de ce rendez- vous du 5 juillet, celui- ci permettra aux recruteurs d’aller à la rencontre des talents de la diaspora.
Au programme de cette rencontre à Paris, des conférences qui vont s’appuyer clairement sur le PSE à travers quatre panels dans les domaines des infrastructures, sur les énergies fossiles ou renouvelables, le Sénégal face au défi énergétique entre autres sujets de développements.
Selon M. Samsdine Diagne, le projet est né à Dakar et a aujourd’hui une expansion internationale. « En plus du Sénégal, nous sommes en Côte d’Ivoire, au Maroc, en France et également au Kenya », a-t-il informé tout en faisant savoir que cet événement constitue une première pour le Sénégal.
Sur ce projet, fait savoir M. Diagne, la société Challenge-Africa s’est inspirée d’une expérience vécue lors d’un forum qu’organisait la Banque mondiale. Une idée innovante qu’ils ont reprise. « Nous nous sommes inspirés de cet événement pour nous dire pourquoi pas faire ce type d’évènements, non pas pour des organismes comme la Banque mondiale, mais aussi pour des pays parce que nos pays africains ont besoin de cette combinaison de talents locaux avec des talents internationaux qui peuvent énormément apporter à leurs pays », explique M. Samsdine Diagne.
Surtout que renseigne M. Diagne, « les entreprises multinationales font de moins en moins appel aux expatriés et recherchent plutôt de talents qui ont cette capacité de pouvoir travailler localement et qui ont l’avantage d’avoir la culture, la connaissance et qui ont cette capacité à bien comprendre ses marchés africains mieux que ce qui viennent d’ailleurs et qui n’ont aucun lien, aucune attache avec l’Afrique ».
Ce qui fait dire au co fondateur de Challenge-Africa que les managers des filiales multinationales sont de plus en plus africains. Ce qui, bien entendu, constitue une véritable fierté.
Un dynamisme sur lequel M. Diagne compte s’appuyer pour mieux valoriser les talents du continent et de sa Diaspora.