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Amnesty International demande à l’ONU et à la RD Congo des mesures urgentes pour protéger Denis Mukwege

Amnesty International demande à l’ONU et à la RD Congo des mesures urgentes pour protéger Denis Mukwege

Le célèbre gynécologue est co-lauréat du prix Nobel de la Paix 2018 pour les soins qu’il apporte à des milliers de femmes victimes de violences sexuelles.

L’ONG de défense des droits de l’Homme Amnesty international a demandé vendredi 4 septembre à Kinshasa et aux Nations unies des «mesures urgentes et concrètes» pour protéger le prix Nobel de la Paix congolais Denis Mukwege, qui affirme être la cible de menaces contre lui et sa famille.

«Nous sommes alarmés: deux semaines après que le président (congolais) Félix Tshisekedi a promis de protéger le Dr Denis Mukwege, son gouvernement et les autorités onusiennes n’ont toujours pas pris de mesures concrètes», déplore Sarah Jackson, directrice régionale adjointe d’Amnesty pour l’Afrique de l’Est et les Grands lacs, citée dans un communiqué. «De même, les autorités n’ont pas commencé les enquêtes sur les menaces, promises par le président Tshisekedi», a-t-elle ajouté.

Le Dr Mukwege a fait état de menaces fin juillet, quelques jours après avoir dénoncé un nouveau massacre de civils dans sa province du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Le célèbre gynécologue, surnommé «l’homme qui répare les femmes», est co-lauréat du prix Nobel de la Paix 2018 pour les soins qu’il apporte, dans sa clinique de Panzi près de Bukavu, à des milliers de femmes victimes de violences sexuelles. Il dénonce sans relâche l’impunité des auteurs de tueries et de violences sexuelles dans l’Est de la RDC, déstabilisé par des conflits depuis 25 ans. Amnesty demande également la protection de l’hôpital de Panzi et des patientes qui y reçoivent des soins.

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