Lamine Cissé est un brillant étudiant sénégalais en chimie à l’IUT de Béthune. Mais sans argent à son arrivée du Sénégal, le jeune homme s’est vite retrouvé dans la galère. Pour l’aider à rester, ses professeurs lui ont payé ses premiers loyers et l’Association des étudiants internationaux (ADEIA) lui a trouvé un toit.
Voilà cinq mois que Lamine Cissé, étudiant sénégalais en chimie, a posé son sac à dos à Béthune.. et c’est autant de mois de galère. Ce grand jeune homme timide refuse un quelconque misérabilisme, toutefois, sa condition interpelle.
Brillant étudiant, Lamine n’a droit à aucune bourse. Celui qui se destine à une carrière de chercheur ne s’attendait pas « à survivre en France».
Je mange une fois par jour, le soir, quand je rentre chez moi. Le resto Crous, c’est trop cher à mon niveau ».
Avec le ventre vide de 6 h à 20 h, il est difficile de se concentrer. Il n’empêche, l’étudiant a de très bons résultats : 18 en maths, 17 en chimie ou 16 en physique.
Ses professeurs ont payé son loyer
Pour ne pas voir repartir ce brillant étudiant à Tambacounda, une ville du Sénégal, ses professeurs et l’Association des étudiants internationaux (ADEIA) lui sont venus en aide. Car à son arrivée à Béthune en septembre, l’étudiant a été livré à lui-même. « J’ai passé la journée à l’IUT car je n’avais pas d’autre endroit où aller. Le soir-même, un professeur m’a emmené au CROUS. On m’a trouvé une chambre en urgence pour 5 jours, à 15 € la nuit. »
Il entre en contact avec l’association ADEIA qui s’est occupée de tout : ouverture d’un compte bancaire, mutuelle et même déménagement jusqu’à Arras où l’association lui a trouvé un logement. « À Béthune, c’est cher et saturé, on s’est battu pour lui trouver un toit, explique Christopher Jousson, tuteur au sein d’ADEIA. Il n’avait pas de quoi payer la caution. »
Les professeurs du département chimie de l’IUT de Béthune se sont alors cotisés pour régler la caution, le loyer, et pour lui fournir régulièrement de la nourriture.
« Je ne sais pas ce que je serais devenu »
Même si je me demande encore comment je vais payer mon prochain loyer, si l’ADEIA n’existait pas et si les profs n’avaient pas été là, je ne sais pas ce que je serais devenu, observe Lamine.
Mais les galères ne sont pas pour autant terminées. Il va falloir que Lamine Cissé trouve un emploi étudiant stable pour s’assurer des revenus réguliers.
Pour finir mes études ici, il va falloir que je trouve un job étudiant. Ce qui est loin d’être évident.
Source : La Voix du Nord
Amis sénéfs, si vous voulez venir en aide à Lamine, voici les contacts
Association ADEIA au 0321606191 ou au 0658182827
http://adeia-artois.fr/index.php ou adeiartois@gmail.com
Commentaire sur “Béthune (Nord) : Un brillant étudiant sénégalais, sans ressources, en détresse”
Mais que fait le gouvernement sénégalais. Voila un vrai étudiant qui mérite réellement une bourse contrairement aux étudiants médiocres et pourtant boursiers parce que fils ou fille de….
Sénégal pays de merde. Voila un pays ou si tu n’as pas de bras longs ou un père politicien, tu ne peux bénéficier d’aucune aide de la Nation même si tu es très brillant.
Moi qui pensait qu’avec l’avènement de Macky, les bourses étrangères n’étaient plus politisées. Mais apparemment si!. C’était déjà le cas à mon époque il y’a 20 ans. Mais Alhamdoulillah, grâce à Dieu, j’ai pu avoir mes diplômes après des années de galère en France sans bourse ni aide.
Du courage Lamine. Yalla bakhna.